Ce col­loque, orga­ni­sé pour com­mé­mo­rer le qua­trième cen­te­naire de la nais­sance de René Des­cartes, ne visait pas l’œuvre scien­ti­fique du savant lui‐même, mais bien son influence sur les tra­vaux de ses suc­ces­seurs. C’est en ce sens qu’il s’intéressait aux « enfants » de Des­cartes, c’est-à-dire à ces scien­ti­fiques qui se sont atta­chés direc­te­ment à pro­pa­ger ses idées et ses théo­ries, comme à ceux qui, délais­sant ses théo­ries deve­nues péri­mées, ont néan­moins sou­hai­té gar­der quelque chose de l’esprit car­té­sien. Et s’il est pré­ci­sé qu’il s’agit des « enfants natu­rels » de Des­cartes, c’est en rai­son du désir des orga­ni­sa­teurs de révé­ler cette influence car­té­sienne non pas tant dans l’œuvre des savants dont le rat­ta­che­ment au car­té­sia­nisme est patent que dans celle dont la filia­tion est plus inattendue.