Livre ana­ly­sé

Réfé­rences

Stof­fel (Jean‐François), Compte ren­du de R. Hal­leux, J. Van­ders­mis­sen, A. Despy‐Meyer & G. Van­pae­mel (éd.), « His­toire des sciences en Bel­gique (1815−2000)», in Revue des ques­tions scien­ti­fiques, vol. 173, 2002, n°4, pp. 406 – 407.

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Sous la direction scientifique de Robert Halleux, Jan Vandersmissen, Andrée Despy‑Meyer et Geert Vanpaemel

Histoire des sciences en Belgique (1815‑2000)

His­toire des sciences en Bel­gique (1815‑2000) / sous la direc­tion scien­ti­fique de Robert Hal­leux, Jan Van­ders­mis­sen, Andrée Despy‑Meyer et Geert Van­pae­mel. Deux vol. de 344 et 312 pages (25,5 × 30,5).  Bruxelles : Dexia Banque ; Tour­nai : La Renais­sance du Livre, 2001. Relié : 69.95 €.  ISBN 2−8046−0545−0.

Nous annon­cions ici même (t. 171, 2000, n°1 – 2, pp. 175 – 176) le pre­mier volume de cette His­toire des sciences en Bel­gique qui nous condui­sait de l’Antiquité à 1815. C’est avec le même plai­sir qu’il nous revient de signa­ler la paru­tion des deux tomes qui achèvent cette his­toire en nous menant cette fois jusqu’en l’an 2000. De la fon­da­tion des uni­ver­si­tés au « Dis­cours de Seraing » (1927), le pre­mier tome, après nous avoir rap­pe­lé le contexte intel­lec­tuel, éco­no­mique, social et ins­ti­tu­tion­nel de l’époque, nous emmène avec bon­heur à la décou­verte des dif­fé­rentes sciences exactes et humaines (mathé­ma­tiques, phy­sique, chi­mie, bota­nique, socio­lo­gie, psy­cho­lo­gie, péda­go­gie etc), tout en réser­vant une place par­ti­cu­lière à quelques savants tels que Adolphe Que­te­let, Joseph Pla­teau, Jean‐Baptiste Van Mons ou encore Jean‐Servais Stas. De la science natio­nale aux réseaux pla­né­taires, le second volume suit le même plan, met cette fois en exergue Georges Lemaître, et ne manque pas d’envisager aus­si les sciences d’outre-mer. Écrits chaque fois par des spécia­listes (le plus sou­vent belges), les textes sont rédi­gés dans un style clair et acces­sible. Tous les ama­teurs de sciences, toutes les biblio­thèques publiques et uni­ver­si­taires se doivent de pos­sé­der ces deux nou­veaux tomes, réfé­rences incon­tour­nables de notre historio­gra­phie natio­nale, qui béné­fi­cient d’une pré­sen­ta­tion impec­cable et d’une ico­no­gra­phie exceptionnelle.