Livre ana­ly­sé

Réfé­rences

Stof­fel (Jean‐François), Compte ren­du de Fr. Mir­guet & Fr. Hiraux, « L’Institut supé­rieur de phi­lo­so­phie de Lou­vain (1889−1968)», in Revue des ques­tions scien­ti­fiques, vol. 185, 2014, n°1, pp. 124 – 125. 

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Françoise Mirguet – Françoise Hiraux

L’Institut supérieur de philosophie de Louvain (1889−1968)

Mir­guet (Fran­çoise) – Hiraux (Fran­çoise), L’Institut supé­rieur de phi­lo­so­phie de Lou­vain (1889−1968) / inven­taire des archives par Fran­çoise Mir­guet ; intro­duc­tion his­to­rique par Fran­çoise Hiraux. – 1 vol. de 520 pp. – (16 x 24) – Bro­ché – Louvain‐la‐Neuve : Aca­de­mia Bruy­lant – 2008. – (Publi­ca­tions des Archives de l’Université catho­lique de Lou­vain ; 21) – 58 € – ISBN : 2−87209−927−6.

Alors qu’est annon­cé, chez Bre­pols, Les dé­buts de l’Institut supé­rieur de phi­lo­so­phie (Lou­vain) à tra­vers la cor­res­pon­dance de Dé­siré Mer­cier avec le Saint‐Siège (1887−1904) par Luc Cour­tois et Milos Jacov, il est oppor­tun de rap­pe­ler que les archives de l’Institut en ques­tion ont déjà fait l’objet d’un inven­taire cou­vrant les années 1889 à 1968. Publié par le ser­vice des Archives de l’Université catho­lique de Lou­vain, bien connu pour sa tra­ditionnelle « jour­née des archives » et pour sa col­lec­tion dont le pré­sent volume consti­tue déjà le 21e numé­ro, cet inven­taire nous donne accès à l’histoire de cet Ins­ti­tut, alors prin­cipalement répu­té pour le tho­misme, la phé­no­mé­no­lo­gie et l’histoire de la phi­lo­so­phie antique et médié­vale, his­toire qui n’est pas sans recou­per celle de la Socié­té scien­ti­fique de Bruxelles et de bien de nos lec­teurs. Dans son intro­duc­tion his­to­rique, sub­stan­tielle à tout point de vue (une cen­taine de pages), Fran­çoise Hiraux nous raconte avec talent le par­cours et l’histoire phi­lo­so­phique de l’Institut, nous livre des élé­ments de socio­lo­gie et nous expose sa pra­tique de l’enseignement, avant de nous tra­cer quelques por­traits phi­losophiques. Après avoir rela­té les péri­pé­ties de ces archives — ceux qui se rap­pel­le­ront avoir vu, comme moi, le petit local de main­te­nance où elles étaient conser­vées dans la biblio­thèque du Col­lège Tho­mas More appré­cieront ce mot de « péri­pé­ties » —, Fran­çoise Mir­guet en dresse l’inventaire pro­pre­ment dit. C’est une mine d’infor­mations sur les pré­sidents (D.-J. Mer­cier, S. Deploige, L. Noël, L. De Raey­mae­ker, A. Don­deyne et G. Van Riet) et pro­fes­seurs (M. De Wulf, A. Thié­ry, N. Bal­tha­sar, A. Man­sion, R. Feys, J. Leclercq, F. Re­noirte, Fr. Gré­goire, J. Dopp, S. Man­sion et Chr. Wenin) de l’Institut bien sûr, mais qui ren­ferme éga­le­ment, entre autres choses, des ques­tions d’examen, des listes sta­tis­tiques des ins­crip­tions, des por­traits pho­to­gra­phiques ou encore des cou­pures de presse. Pré­ci­sons enfin, pour évi­ter toute méprise, que le pré­sent inven­taire ne concerne ni les archives d’Ed. Hus­serl, de M. Blon­del, d’Alph. De Wael­hens ou de J. Ladrière. Le lec­teur pres­sé dé­sireux d’iden­tifier, dans cette masse d’informations, la pré­sence de telle ou telle person­nalité regret­te­ra sans doute l’absence d’un index ono­mas­tique. Mal­gré cette petite ré­serve, mer­ci pour ce tra­vail ingrat, mais ô com­bien utile !